Chine: assèchement de la rivière des perles (de la spéculation) !

 

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Chine:

 

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Quand la crise financière

 

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assèche la rivière des perles

 

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(… « de lait « ,

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et de la spéculation sur le lait !)

 

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 « C’est sûr que si les dizaines de millions de petits porteurs

(chinois) ont perdu leurs économies en Bourse ils vont

commencer à consommer moins »

 

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(…) »Les prix étaient tellement élevés au premier semestre 2014, tout le monde pensait que ça allait continuer à grimper: les Chinois ont alors stocké »

LAIT CHINE

Tel quel, cet article « Orange », mais qui illustre bien les liens délétères entre finances chinoises, commerce extérieur, et surtout, fragilité de la « classe moyenne » chinoise qui est la courroie de transmission de ce processus spéculatif, à la base de la prétendue « croissance » (*) apportée par la « mondialisation ». Autour de la très concrète question des productions laitières, un cas d’école sur la situation actuelle de l’impérialisme… 

 

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La crise chinoise risque d’aggraver celle du lait pour les producteurs français


(Par Anne CHAON, publié le 25 août

http://finance.orange.fr/bourse/article/article-la-crise-chinoise-risque-d-aggraver-celle-du-lait-pour-les-producteurs-francais-afp-CNT000000dqxog.html   )


La crise financière qui frappe la Chine risque de peser sur le marché mondial du lait, déjà miné par l’effondrement des cours et la concurrence, et qui s’était trouvé un Eldorado avec l’explosion de la demande chinoise.


La Chine, avec son marché intérieur hors norme et la soif des classes moyennes pour les produits importés, notamment le lait destiné aux enfants, est devenue en 2012 le premier importateur de produits laitiers et achète depuis environ 10% de la production mondiale.


« Il va falloir revoir nos prévisions: c’est sûr que les importations chinoises ne seront pas à la hauteur de ce qu’on prévoyait pour les entreprises françaises. Le potentiel de développement qu’on voyait sur la Chine n’existe plus, il va falloir trouver des marchés ailleurs », reconnaît Gérard Calbrix, économiste de l’Association des transformateurs de lait (industriels), qui voit un « problème majeur ».


En 2013, année faste, la France a exporté l’équivalent de 323 millions d’euros de lait liquide, poudre infantile et fromages vers la Chine, dont 157 millions en lait infantile, selon l’agence française de soutien à l’export, Business France.


– Stocks en hausse, prix en baisse –
« C’est sûr que si les dizaines de millions de petits porteurs (chinois) ont perdu leurs économies en Bourse ils vont commencer à consommer moins » remarque Jean-Marc Chaumet, agroéconomiste spécialiste de la Chine à l’Institut de l’Elevage (Idele).


Or la demande chinoise, qui contribuait ces dernières années à soutenir les prix mondiaux, les enfonce depuis qu’elle ralentit: selon des statistiques chinoises citées par M. Chaumet, sur les cinq premiers mois de l’année, les achats de poudre (maigre et grasse) sont tombés à 314.000 tonnes, « moitié moins que sur la même période en 2014 ».


Pour être juste, la fin de l’âge d’or avait commencé avant le krach boursier, dès l’été 2014, avec le développement des capacités de production locales et un engorgement des stocks.
« Les prix étaient tellement élevés au premier semestre 2014, tout le monde pensait que ça allait continuer à grimper: les Chinois ont alors stocké » explique Giampaolo Schiratti, directeur général de Candia.


Les seules importations françaises en Chine ont depuis été divisées de moitié. Et comme la production mondiale s’est avérée particulièrement abondante, surtout avec la fin des quotas européens, les prix ont coulé: aux enchères de Fonterra en Nouvelle-Zélande, le géant mondial qui donne le ton des cours mondiaux, ils ont plongé de 55% entre 2014 et 2015.


Pour l’heure, seul le marché des préparations pour nourrissons et celui du lactosérum, pour l’alimentation animale, résistent. Ce sont d’ailleurs les laits pour bébé qui ont contribué à faire de la Chine cet Eldorado lacté pour les producteurs étrangers dont les Français, après les scandales comme celui du lait à la mélamine en 2008, qui avait affecté 300.000 bébés (dont six ont succombé).

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– 17 millions de bébés par an –

A l’image du Cognac, il était même courant d’offrir une boite de lait infantile en guise de « cadeau » aux fonctionnaires, rappelle M. Chaumet. Une pratique à laquelle la politique anti-corruption conduite par les autorités a mis fin.


Simultanément, la Chine, qui produit environ 37 millions de tonnes de lait, a traversé sa propre crise: le gouvernement a effectué un grand ménage pour dégager les petits producteurs peu fiables rappelle Gérard Calbrix: « Il préfère miser sur des grandes fermes de 20 à 30.000 vaches, propriétés de l’industrie » note l’expert qui voit émerger une « concurrence chinoise à l’assaut du monde », vers la Nouvelle-Zélande, l’Australie et même la France.


En Vendée à Montaigu, en Normandie à Isigny-sur-Mère ou en Bretagne à Carhaix, les investisseurs chinois se sont installés dans les laiteries hexagonales pour sécuriser leurs approvisionnements en poudres.


Pas de panique, cependant affirme Giampaolo Schiratti, qui préside également Syndilait, l’association des producteurs de lait liquide dont la consommation reste une niche en Chine (5 litres/habitant/an contre 50 à 55 en Europe): si les ventes de briques françaises ont diminué (6 millions de litres contre 10 millions entre janvier et fin mai), c’est principalement du fait d’une concurrence européenne « agressive » dit-il.


Sinon, « la Chine garde une croissance à 2% et la dévaluation du yuan a été devancée par la baisse de l’euro. Enfin, on reste sur 17 millions de naissances par an, des bébés qu’il faudra bien nourrir ».

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(*https://fr.wikipedia.org/wiki/Chine  :
Le leitmotiv des partisans de la réforme économique est l’ouverture progressive du marché chinois, pour parvenir à la constitution d’une classe moyenne urbaine (15 % de la population actuelle) et à l’amélioration du niveau de vie[réf. nécessaire])

 

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