Socialisme et/ou Capitalisme d’État? Le débat continue…

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Suite à la publication de:

Marx au banc d’essai de l’Histoire

https://tribunemlreypa.wordpress.com/wp-content/uploads/2016/09/marx-au-banc-dessai-de-lhistoire_vf.pdf

 

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Socialisme

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ou

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Capitalisme

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d’Etat?

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Le débat continue…

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Suite à la republication

sur le blog « Les 7 du Québec »

de l’extrait du texte de Lénine sur le sujet…

(Déjà cité dans notre correspondance

et accessible en PDF:    Lénine_extrait    )


Nous reprenons donc l’ensemble du débat tel que republié, en commençant par la présentation du texte de Lénine, telle que vue par le camarade Bibeau, et l’échange qui s’en est suivi.

Nous présentons  ci-dessous un extrait d’un rapport  fait par V. Lénine au XIe congrès du PC (B)  de Russie  le 27 mars 1922. Lénine y présente sa  vision du capitalisme d’État qu’il assimile à un capitalisme contrôlé  par :»L’avant-garde ouvrière  » c’est-à-dire  par le  Parti bolchévique  et lui impose  ses limites. Il a fallu aux «  marxistes  » beaucoup de foi en Lénine et dans le Parti bolchévique soviétique pour gober ces  pensées léniniennes. L’avant-garde d’une classe sociale regroupée dans un parti politique ne peut  :» limiter, (…)  fixer les bornes, ce capitalisme d’État est rattaché à l’État, mais l’État, ce sont les ouvriers, c’est la partie avancée des ouvriers, c’est l’avant-garde,  c’est nous (Parti bolchévique et Lénine) «. Cette simple phrase répudie complètement toute la théorie marxiste à propos de l’État, sa constitution et son rôle  à l’intérieur d’un mode de production.Pire cette phrase et tout le texte de Lénine sur le capitalisme d’État  contredit l’ensemble de la théorie matérialiste  dialectique prolétarienne sur le développement  des modes de production et sur la contradiction fondamentale de classe qui  génère l’évolution sociale d’un mode de production à un autre (esclavagisme-féodalisme-capitalisme-communisme). Nous  reviendrons  dans la section  commentaires à propos de ces notions. Pour commencer prenez connaissance de ce texte fondateur du léninisme.Robert  Bibeau.

 

A propos du Capitalisme d’état

 Par Luniterre:

Bonjour, camarades


Pour en revenir aux difficultés que nous avons à parler le même langage supposé marxiste, sans guillemets, et donc sans préjuger de la bonne ou mauvaise fois des uns et des autres, voici une petite réflexion que m’inspire une relecture de Lénine:


https://www.marxists.org/francais/lenin/works/1922/04/d11c/vil19220400-03c11.htm

Il s’agit du passage sur le concept de capitalisme d’état, qui concerne spécialement notre débat.

L’extrait, disponible en PDF:

lenine_extrait 

Tel que dans la NEP, il me semblait avoir compris qu’il s’agissait des différentes formes de capitalisme légalement tolérées, et même encouragées jusqu’ à un certain point, dans le cas des sociétés mixtes, par l’état prolétarien.
La relecture de ce texte ne me semble pas dire autre chose.


Néanmoins une précision utile, citée ci-dessous, à attiré particulièrement mon attention, et suscite ma réflexion.
Le mieux est de tout relire, et sinon, au moins l’extrait en PJ, mais la phrase autour de laquelle mon raisonnement s’articule est la suivante:

Le capitalisme d’État, dans toute la littérature économique, c’est celui qui existe en régime capitaliste, quand le pouvoir d’État se soumet directement telles ou telles entreprises capitalistes.

 Ce qui me parait signifier assez clairement que ce « capitalisme d’état » est un aspect du capitalisme par lequel l’état devient directement patron d’entreprise, dans un système capitaliste déjà existant, et fonctionnant selon un modèle plus classique.
C’est donc un aspect possible du capitalisme, une forme que prend le capitalisme parmi d’autres coexistantes, mais ce n’est pas en soi, un système capitaliste en tant qu’étape du développement capitaliste.

Il se trouve en outre que c’est une forme qui peut également provisoirement exister, selon Lénine, sous la domination d’un état prolétarien, ce que la suite du texte confirme amplement.


Tandis que le capitalisme monopoliste, lui, suppose l’existence du capitalisme financier.


Et le capitalisme monopoliste d’état, lui, suppose non seulement l’existence du capitalisme financier, mais la domination des monopoles capitalistes sur l’état, et donc éventuellement sur le secteur « capitalisme d’état », s’il existe, mais les deux notions sont donc bien distinctes, et n’ont pas, ni à priori, ni nécessairement, de rapport entre elles.


Capitalisme d’état suppose un mode de fonctionnement capitaliste, non seulement avec extraction de plus-value, mais aussi avec élargissement et accumulation de capital, au profit d’un bénéficiaire qui ne saurait être le prolétariat ou le peuple, sous aucune forme réellement signifiante, sauf à revenir à la notion d’économie mixte, sinon de socialisme, fut-il rudimentaire.


On voit bien des traces d’un tel capitalisme, en URSS, sous la NEP, évidemment attestées par Lénine lui-même, on en voit bien, sous d’autres formes, mais en cherchant à peine, à la suite des « réformes » khrouchtchéviennes, et on sait l’importance qu’elles ont prises par la suite, mais de trace de capitalisme financier, de capitalisme monopoliste, point!
Et à fortiori, de capitalisme monopoliste d’état!


Il faut donc éviter ce genre d’abus de langage puéril, même s’il a eu cours dans le passé, à l’échelle internationale, pour tenter de justifier tels ou tels règlements de comptes, qui étaient plutôt des questions nationales, en réalité.


Il en va de même pour le qualificatif d' »impérialiste », ou de « social-impérialiste », qui, en langage léniniste n’ont pas de distinction de nature. Ils ont en commun de reposer sur le capitalisme monopoliste d’état en tant que domination du capital financier sur le productif.


Le problème de la bureaucratie est encore autre. Il y a incontestablement des formes de capitalisme bureaucratique qui ont survécu, à des degrés divers, à toutes les époques, et si on peut parler de formes de capitalisme bureaucratique d’état, il s’agit essentiellement de formes parasitaires, sauf  évidemment dans le secteur « capitaliste d’état », où elle est presque à sa place légitime, en quelque sorte.
Ailleurs, elle ne saurait pas davantage constituer, par elle même, un système économique, une étape du développement capitaliste.


En URSS, du reste, elle a trouvé davantage son expansion dans le capitalisme maffieux, le marché noir et l’économie parallèle, que dans son parasitage de l’état, resté modeste, en comparaison de ce qui se pratiquait en Occident…


Mais là encore, pas de capitalisme monopoliste d’état, sauf à jouer sur les mots, à la manière des intellos bourgeois !


Concernant la mutation de la bureaucratie en capitalisme d’état, le texte de Vincent Gouysse me parait essentiellement correct, comme je l’ai déjà mentionné, sauf, toujours à mon sens, pour sa chute « sociale-impérialiste »!


En tous cas, bon à relire pour nourrir intelligemment notre débat.


http://www.communisme-bolchevisme.net/introduction_au_marxisme.htm#partie_4

Luniterre

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Une réponse du camarade Bibeau

1) Avec  votre permission  camarade je vais  publier  cet extrait  du texte de LÉNINE –  que je vous remercie d’avoir porté à notre attention   et je vais  placer en commentaire  sous  cette publication  le  COMMENTAIRE   de luniterre   CI-DESSOUS  FORT INTÉRESSANT.

2) j’IRAI  DÉPOSER  MES   propres  COMMENTAIRES   À LA SUITE   DE CEUX DE LUNITERRE   Je vous invite tous et chacun à faire de même. 

3) VOILÀ    UN DÉBAT  INTÉRESSANT  SUR UN SUJET    d’intérêt   toujours  d’actualité    et le sera  encore plus dans le futur –  Débat  que je pourrais    TITRER  DE LA FACON SUIVANTE  :

LES DIFFÉRENTES FORMES  DE L’ÉTAT BOURGEOIS  “PROVIDENCE”    DE LÉNINE  À  HOLLANDE 

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Une réponse du camarade Viriato :

Quelques concepts de base.

Pour définir quoi que ce soit on doit partir des antécédents historiques.
Le Capitalisme d’Etat est apparu lors de la première et repris lors de la deuxième guerres mondiales dans les pays capitalistes- impérialistes belligérants comme une mesure d’organisation et planification de la production de guerre car l’anarchie capitaliste et sa soif des profits, sabotaient l’effort de guerre.
L’Etat donc a pris en main l’organisation de l’économie capitaliste et a imposé des quotas, des prix, des normes etc. mais a laissé la propriété privé des moyens de production.

Si lors de premiers années de la république soviétique, à une époque où Lénine avait prévu seulement le contrôle ouvrier de la production mais pas encore les nationalisations (imposées juste après par la lutte de classes) on a eu une forme de Capitalisme d’Etat …socialiste, car la classe ouvrière et/ou ses représentants le plus lucides étaient à la tête de l’Etat.

Une fois établi le monopole du commerce extérieur et que la plupart des principales entreprises furent expropriées des mains de la bourgeoisie pour constituer les moyens de production de l’Etat soviétique (de la classe ouvrière représentée mal ou bien  par la bureaucratie qui dirigeait et qui en profitait) on est devant un pouvoir socialiste en construction.
Lénine a parlé aussi d’Etat soviétique comme un pouvoir prolétaire à fortes déformations bureaucratiques. Cette tendance va s’affirmer  de plus en plus.
La liquidation (correcte ou pas) de la paysannerie « riche » (les koulaks) va accentuer cette tendance. La forme comme elle fut faite (une catastrophe) est le résultat de l’aveuglement de Boukharine et de Staline (voir leur polémique contre Preobrajensky). Le mot d’ordre « Enrichissez-vous! » adressé aux paysans, Deng Siao Tsiao Ping l’a pris au trio Boukharine-Staline-Rikhov qui proclamaient en 1925 jusqu’en 1929 pour Staline, que la NEP était destinée à durer « des décennies ».

Sans comprendre, analyser et étudier cette polémique, on ne peut rien comprendre à l’économie soviétique. La racine logique, la suite des événements se trouve déjà dans le résultat politique de cette polémique. Et ce n’est pas parce que la thèse de Preobrajensky était celle du trio Trotsky-Khamenei-Zinoviev qu’on ne doit pas l’analyser. Il faut finir avec la méthode unilatérale de voir et « étudier » les choses.

Le virage de 1929 a été imposé par la force des choses mais conditionné et aggravé par la cécité des dirigeants.

Toute la discussion ne peut que traiter si l’URSS était un Etat socialiste (avec une économie forcement socialiste) déformée ou nécessaire sous les conditions du moment.

L’absurdité selon laquelle l’économie socialiste est passé du socialisme (a-critique) au Capitalisme d’Etat en 1956 suite au « changement de couleur » Jrouschovien, ne tient pas l’analyse ni même la logique élémentaire. De fait, les « réformes » jrouchoviennes essaient de sortir l’économie soviétique de l’impasse de la gabegie et de l’incurie bureaucratique.
L’absurdité qui en découle, le soi disant social-impérialisme, (la domination des trust capitalistes et l’exportation des capitaux sous un langage « marxiste ») est moins logique encore.
V.

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robert

28 septembre 2016 à 10 h 26 min

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Pour étudier le concept « d’État socialiste » je propos d’aborder le sujet VIA le concept de PRODUCTIVITÉ.

La productivité est un concept qui synthétise le rapport entre le capital investit – engagé – et le capital généré – produit. Ainsi, souvent la productivité est le résultat de la mécanisation de la production (pas toujours mais habituellement). La mécanisation de la production signifie d’engager plus de capital constant pour relativement moins de capital variable – Prendre note que le capital constant transmets sa valeur d’échange à la nouvelle marchandise produite mais il ne crée pas de nouvelle valeur – il transmet sa valeur seulement – VIA la force de travail = soit via le capital variable engagé, (force de travail) seule capable de produire de la plus-value = I.E. de la valeur d’échange NOUVELLE qui sera confisquée par le capitaliste (privé ou public – étatique-nationalisé – ou entreprise anonyme multinational peu importe).

C’est la raison pour laquelle nous matérialiste dialectique prolétarien disons que les nationalisations – le contrôle étatique (libéral -néolibéral ou socialiste) des moyens de production – d’échange – de communication – que Lénine et les bolcheviques appelaient le socialisme – l’État socialiste – ne constitue pas une voie vers le développement du mode de production communiste. La preuve en est que dans l’État soviétique sous Staline tous les moyens de production et d’échanges étaient sous contrôle étatique « socialiste » et pourtant voyez ou cela a conduit l’URSS Idem en Chine et dans les vingt-cinq autres états socialistes – sans aucune exception.

MAINTENANT ÉTUDIONS LA CONCLUSION Il est écrit : « ou bien une mesure radicale révolutionnaire qui fera disparaître le pouvoir bourgeois par une révolution politique. »

On oublie ici le plus important. Mes études depuis quelques années m’ont amené à enfin comprendre l’erreur de Lénine et des bolchéviques.

Lénine a tenté de se disculper de cette erreur en dénonçant ce qu’il a appelé les « économistes » et toute la gauche a suivi.

La révolution prolétarienne devra : 1) être menée par la classe prolétarienne – pas par son parti mais par la classe massivement engagée – une classe très nombreuse ou la paysannerie n’aura aucune place puisqu’elle se sera prolétarisée
2) s’attaquer d’abord et avant tout au pouvoir économique de la bourgeoisie L’ASSISE DE SON POUVOIR TOTAL – retirer tout moyen de production, d’échange et de communication du contrôle – de la propriété – de la gestion – de la classe bourgeoise et de ses représentants PRIVÉS OU PUBLICS – ÉTATIQUES
3) ensuite et en même temps détruire l’État bourgeois entièrement – NON pas en prendre le contrôle pour le perpétuer soi-disant sous contrôle du PARTI DU PROLÉTARIAT – Le détruire car ce pouvoir politique est l’émanation du pouvoir économique capitaliste et il ne sait faire qu’une chose – perpétuer – consolider – le pouvoir économique et politique capitaliste. Il est absolument impossible à contrario de ce que prétend Lénine de transformer l’état capitaliste en instrument du pouvoir prolétarien.

4) L’État politique « socialiste » ne peut être qu’un État capitaliste – un État providence « socialiste » le temps que le mode de production capitaliste qui s’édifie sous cette superstructure n’impose ses lois de productivité et que l’État providence socialiste s’effondre (en 1989 en Europe d l’Est) et s’effondre aujourd’hui en Europe de l’Ouest.

Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com

 

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Luniterre

 

29 septembre 2016 à 17 h 55 min

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S’il y a encore un débat à tenir sur le capitalisme d’état aujourd’hui, c’est sur la forme qu’il pourrait prendre concrètement.
Autrement, c’est partir du principe que dès la prise du pouvoir par le prolétariat, toute entreprise, si petite soit-elle, sera immédiatement et quasi-instantanément collectivisée.
Absurde.
Reste à définir ce qui pourrait être un équilibre transitoire entre le secteur économique socialiste et le secteur privé résiduel et minoritaire.

La différence entre la situation de la Russie de Lénine et la notre, c’est qu’à l’époque il fallait encore développer ce secteur, même s’il devait rester minoritaire.
A notre époque, il y a seulement lieu de trouver le meilleur moyen de le résorber.

Le texte de Lénine se comprend dans son contexte historique particulier, et non comme une généralité « étatique ».

Le secteur « capitaliste d’état », secteur privé et mixte, est resté très minoritaire en Russie, avant de disparaitre avec la fin de la NEP.

Et il ne s’agit évidemment pas d’en faire un « modèle », qui ne fut valable que pour un temps très court et dans les circonstances concrètes de l’époque et du lieu.

Cela n’empêche pas d’en tirer quelques leçons utiles.

Luniterre

 

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robert

29 septembre 2016 à 20 h 19 min

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@ Lunitere

Pourquoi imaginer que toute entreprise sera irrémédiablement collectivisé est-ce une idée absurde ??? Privatiser et Retirer toute propriété à l’aristocratie et au clergé ne fut pas absurde et la Révolution française l’accomplit.

Tu ne sembles pas parvenir à réaliser l’analyse – le constat – de l’échec de la révolution bolchévique et de toutes les autres révolutions démocratiques dites socialistes. Que les révolutionnaires en 1917 – 1949 – 1960 n’aient pas su le faire – ne bénéficiant aucunement de l’expérience – du recul historique passe encore Mais toi en 2016 – tu répètes tout ce que l’on peut lire dans la littérature de cette époque comme si tu ne parvenais pas à tirer les apprentissages de ces échecs à répétition.

Pose toi la question ¨ Pourquoi cette trentaine d’échec Cuba étant le dernier en date, l’Albanie, la Chine etc. ???

« Secteur privé minoritaire » et patati et patata – on est plus en 1917… justement. NON aucun secteur privé = AUCUN – PAS MINORITAIRE = INEXISTANT – DISPARU – PLUS DE SECTEUR PRIVÉ CAR Le niveau de développement des forces productives et des moyens de production est tel qu’il n’est nullement requis de compléter ce développement – il y a déjà surabondance de capital (de moyens de production)

Pas de secteur capitaliste d’État et pas d’État central national ou ethnique après la révolution prolétarienne Le prolétariat n’aura plus de patrie La terre est son domaine

Voila ce que nous enseigne la NEP qui était effectivement NÉCESSAIRE SOUS UNE FORME OU SOUS UNE AUTRE en 1917 et en 1949 en Chine (sous un autre nom) mais est obsolète en 2016 ou l’impérialisme termine sa course vers le précipice.

Merci beaucoup pour ton intervention camarade

Robert Bibeau Éditeur http://www.les7duquebec.com

 

 

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Luniterre

30 septembre 2016 à 3 h 07 min

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(commentaire en attente de validation…)

En France, camarade, il y a plus de 2 700 000 entreprises individuelles au sens strict du terme, c-a-d sans personnel salarié. Plus un million d’autres qui ont MOINS DE 10 salariés. Plus près de 500 000 exploitations agricoles de tailles diverses, mais le plus souvent familiales ou avec très peu de personnel salarié, 1 ou 2, rarement plus, sauf saisonnièrement.

Soit plus de 4 millions de microentreprises, dont un grand nombre dans des secteurs d’activité non essentiels, sauf l’agricole, à « collectiviser » du jour au lendemain, en plus des autres tâches, certainement plus vitales, du nouveau mode de production à mettre en place…
Il me semble que ABSURDE reste un qualificatif mesuré!

Maintenant, je ne connais pas la situation au Canada, et peut-être est-elle à ce point différente?

Quoi qu’il en soit, camarade, il me semble savoir que tu as quelque peu voyagé à travers le monde, et, normalement, tu devrais être conscient des disparités…

Luniterre

 

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A NOTER QUE LE DEBAT S’EST POURSUIVI

SUR LE BLOG

«LES 7 DU QUEBEC » :

http://www.les7duquebec.com/7-dailleurs-invites/le-capitalisme-detat/

 

 

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